La Mpox est une maladie virale apparentée à la variole humaine, mais généralement moins grave. Elle se manifeste par une fièvre brutale, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires et une grande fatigue. Une éruption cutanée apparaît ensuite, d’abord au niveau du visage, avant de s’étendre à l’ensemble du corps, y compris les paumes des mains et les plantes des pieds.
Des mesures de riposte
Les mêmes que celles adoptées durant la Covid-19. La ministre de la Santé publique encourage l’application des gestes barrières pour limiter la contamination par le Mpox. Le lavage régulier des mains avec du savon ou du gel hydralcoolique, l’évitement des contacts étroits avec les personnes présentant des symptômes en font partie. Il faudrait également s’abstenir de relations sexuelles pendant la période symptomatique et consulter rapidement un centre de santé en cas de fièvre associée à une éruption cutanée.
Face à cette situation, des mesures de riposte ont été immédiatement mises en œuvre. Les cas confirmés à Mahajanga sont pris en charge médicalement et placés en isolement. Les autorités ont également renforcé l’identification et le suivi des personnes ayant été en contact avec les patients. Les cas suspects font l’objet d’un isolement préventif. D’un autre côté, le Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique a été mobilisé pour coordonner la réponse sanitaire et assurer un suivi étroit de l’évolution de la situation à Mahajanga. La surveillance sanitaire communautaire a été renforcée, notamment aux points d’entrée tels que les ports et les aéroports. Dans tous les cas, le MinSan appelle la population au calme et à la vigilance. Un appel indispensable face à la panique des parents ayant des enfants atteints de rougeole, de varicelle et d’autres maladies cutanées qui font rage ces derniers temps et ce dans plusieurs localités...
Recueillis par P.R.








